“Les bénévoles au cœur du projet”

Coup de fil à Hugo Foulon !

(Arbitre du MFCTG)

« JE ME SENS BIEN DANS CE CLUB »

Il ne sait pas tout à fait où il veut aller, mais il sait où sa détermination le guidera ; l’entretien avec Hugo laisse beaucoup d’espoir sur cette jeunesse souvent décrier. Les propos sont clairs, la voie assurée ; l’envie de construire un avenir serein est à l’image de ce garçon BCBG, qui respire le respect, la clarté dans tout ce qu’il évoque. Le jeune arbitre du club fait honneur à la famille méféciste, avoue sa reconnaissance à son mentor Corentin Da Costa : au bon endroit, au bon moment, c’est en résumé le tracé d’ Hugo Foulon ; l’homme n’entend pas en rester là. Il trace sa route avec certitudes et convictions profondes. Un bel exemple d’un sportif qui a su choisir sa voie.

  1/ Pouvez-vous évoquer votre parcours de footballeur ?

J’ai débuté le football très jeune à Albias comme gardien de but ; puis au MFC jusqu’à la catégorie des U 15. Une carrière de footballeur très courte qui m’a conduit (voir ci-dessous) à une autre discipline. Mais je garde à un excellent souvenir de ces périodes tant à Albias qu’à Montauban ; une bande de copains qui reste figée dans ma mémoire.

 2/ Comment êtes-vous venus à l’arbitrage ? 

Un peu par hasard ! Chaque saison, les tournois de jeunes à la Fobio étaient initialement arbitrés par des jeunes joueurs du club, sous la tutelle de Corentin (Da Costa) ; je m’étais porté candidat et avais pris ce rôle vraiment à cœur. L’année suivante, ce sont des arbitres officiels qui encadraient les équipes, mais j’avais participé en qualité de juge de touche. Un vrai coup de foudre ; c’était parti pour une carrière qui me permet, diplômes en poche, d’arbitrer aujourd’hui jusqu’aux U 17 nationaux. La saison prochaine, je pourrai officier en catégorie seniors Régionale 2 et R1

3/Votre âge, votre profession  ? 

Je suis montalbanais, j’ai 21 ans. Mon projet professionnel ? Il se situera dans la mode, ou dans le sport. Je suis étudiant en Économie et commerce ; arbitre professionnel ? Pourquoi pas ; j’ai la passion de l’arbitrage et je me projette sur un niveau national. J’essaie de me donner les moyens d’y parvenir et peut-être d’en faire mon métier.

4/ Le MFC-TG a longtemps été à la traîne en matière d’arbitrage ; aujourd’hui, il semble que le club soit très bien structuré dans ce domaine. 

J’ai rejoint le club à la création de la structure : la première année, nous étions 2 arbitres, l’année suivante 3 ; grâce au travail de Corentin et la mise en lumière donnée par la CDA 82, nous sommes aujourd’hui 8 arbitres au club. Tout est structuré, le club a une vraie reconnaissance pour le corps arbitral qui est parfaitement intégré dans l’association. C’est pour cela, grâce à ce soutien, que je me sens bien au MFC-TG.

 5/Quel regard portez-vous sur ce MFC-TG remarquablement dirigé par le président Malavelle ? 

On peut dégager beaucoup d’optimisme pour l’avenir ; on sent qu’il y a un réel projet au club ; quand on voit de telles performances en jeunes, chez les seniors, chez les féminines, on sait que l’on peut viser beaucoup plus haut, à l’image de ces seniors au parcours remarquable.