“Les bénévoles au cœur du projet”

Mario Martinez, un symbole de fidélité !

MARIO MARTINEZ ÉDUCATEUR – UN SYMBOLE DE FIDÉLITÉ

Il n’a pas souhaité divulguer son âge ; c’est sans doute cette discrétion qui donne à l’intéressé une éternelle jeunesse. Mario Martinez, « Mario » pour tout le monde, a tout connu au sein du MFC ; personnalité incontournable de l’École de foot des «Jaune et Bleu », il a marqué l’histoire de cette dernière, coiffée par les Christian Civéra, Jean Iséni ou Jean-Claude Soleto, grand serviteur du club méféciste, pilier du football départemental : « A Courbet, près de Notre Dame de la Paix, j’ai eu la chance de voir passer quelques futures pépites du club ; bien sûr, il y a Kaddour Néhari, enfant de Lalande, mais aussi les frères Petit (Vincent et Jean-Christophe), Eric Marenco, l’actuel vice-président du club, mais aussi les autres futurs professionnels Kevin Lejeune (ex-Auxerre), Valentin Rosier (ex-Dijon). »

Mario et le MFC, c’est un long bail entamé dès l’âge de 8 ans : « Après le MFC, j’ai opéré comme défenseur latéral au club de Tempé Lait, Loubéjac, Corbarieu… Nouveau crochet chez les Méfécistes, puis fin de carrière de joueur à Saint-Nauphary. » Mais le jeu était toujours présent, partagé régulièrement avec la formation des Educateurs du club montalbanais…

SOUVENIRS, SOUVENIRS…

« J’ai connu mon premier président (Fernand Battut) dans les années 70 (76 exactement) ; le siège social était encore situé au Café Raymond : « Je me souviens des réunions que nous faisions au premier étage du café ; nous empruntions le fameux escalier en colimaçon (celui-ci a été vendu pour les besoins du cinéma). C’était une autre époque ! » Mario a su traverser les années, sans trop de heurts, toujours prêt à assumer son rôle d’éducateur, le service à la jeunesse : « J’ai entraîné des minimes (appellation ancienne) avant de revenir à la catégorie Poussins ; aujourd’hui, grâce à Robert Landes, je suis revenu sur les terrains après un break de 3 ans. Et je suis très épanoui auprès des U6, U 7. Voir les gamins évoluer reste un privilège de l’éducateur, les retrouver un jour chez les pros une vraie satisfaction. » Tout est dit pour cet éducateur pour qui le ballon reste un vecteur d’équilibre.

ULE MFCTG D’AUJOURD’HUI

Tout a forcément bien changé ; le président Malavelle et son équipe ont bousculé les habitudes ; fini l’immobilisme, adieu la Fobio, merci Courbet, bonjour le site Jean Verbeke : « Jean Michel (Malavelle) effectue un gros travail au sein du club ; c’est un excellent président. Si les gens restent (éducateurs et dirigeants), c’est qu’il a su imprimer une dynamique, forger le respect des gens qui l’entoure. Il a su faire les bons choix chez les entraîneurs, chez ses collaborateurs. Pour ma part, tant que la santé me le permettra, je continuerai à servir le club de mon cœur ; je ne me mets aucune barrière. »