“Les bénévoles au cœur du projet”

Portrait de Cédric Landes !

« J’AIME LA MÉTHODOLOGIE ADAPTÉE AU FOOTBALL »

Il a enfilé comme son père le costume d’éducateur : une passion, un sacerdoce, l’envie de prolonger dans le sport les messages qu’il est appelé à diffuser dans son métier d’enseignant. Dans ce court portrait Cédric Landes n’oublie rien : sa famille face à une situation nouvelle, ses anciens éducateurs qui ont marqué le parcours de l’ancien apprenti footballeur, mais aussi ce clin d’œil au président Jean-Michel Malavelle qui apparaît comme un catalyseur des forces vives, sources de progrès, d’ambition et de sagesse. Et ce sont bien des qualités majeures qui font de cet enseignant un portrait type et un digne représentant de l’Educateur avec un grand E ; un exemple !

  1/Vous avez vécu une année 2021 particulièrement douloureuse avec la disparition de votre papa; comment allez-vous, comment va votre famille .

L’année 2021 a été particulièrement éprouvante. Même si ça peut nous traverser l’esprit ponctuellement, on n’est jamais vraiment préparé à ça. Les derniers mois ont été chargés émotionnellement, pour moi, ma mère, ma sœur et mon frère, mais nous avons fait front. Les diverses marques d’affection, notamment celles du club qui a rendu un bel hommage à mon père, nous ont aidés. Nous continuons d’apprendre à vivre avec ; maintenant, la vie continue.

 2/ A l’image de votre père, vous êtes devenu un fidèle éducateur du MFC. Quel est le moteur de cette patient éducative ?

J’ai toujours été passionné par le foot, et quand vous aimez la méthodologie appliquée à ce sport, voir progresser le jeu d’une équipe, d’un joueur, devenir éducateur est naturel. Concevoir et mettre des séances d’entraînement en place, accompagner et coacher une équipe sont des choses qui me motivent. Dans les catégories de jeunes, les progrès sont observables assez rapidement, et c’est toujours encourageant. Aussi, les parents suivent beaucoup l’équipe, et cela permet de créer une émulation positive.

3/Pouvez-vous évoquez votre parcours de footballeur.

 J’ai commencé le foot au MFC dans les catégories de jeunes, et j’ai joué comme gardien de but jusqu’au foot à 11. Je faisais partie de la sélection départementale dirigée par Daniel Tristan et j’ai eu la chance de disputer pour le club la finale nationale des poussins à Clairefontaine, où nous avions rencontré divers clubs professionnels de toute la France. Cela reste un bon souvenir commun avec mon père. J’ai arrêté le foot quelque temps, notamment pour pratiquer d’autres sports, et j’ai repris quand j’étais à l’Université pour jouer à Corbarieu, au FC Lagardais et au MFC.

4/   Avez-vous puisez quelques repères éducatifs auprès de votre papa, lui qui était un grand serviteur de la jeunesse ?

Mon père était quelqu’un de très organisé et strict, mais bienveillant et très impliqué. Le football et la manière d’entraîner ont beaucoup évolué, mais j’essaie encore aujourd’hui de m’inspirer de ces valeurs-là. D’autres éducateurs, comme Rodolphe Portolès, Antonio Da Costa et Cédric Bertrand que j’ai côtoyés quand je commençais avec les U13, m’ont permis de me forger en tant qu’éducateur.

 5/Ce MFC-TG, remarquablement dirigé par Jean-Michel Malavelle, semble aller vers des horizons prometteurs. Votre sentiment ?

Je suis satisfait de la direction que prend le club. Ayant commencé mon rôle d’éducateur il y a quelques années, j’ai pu être témoin de l’évolution du MFC. On est mieux structuré, les gens sont plus impliqués dans le quotidien du club. Bien sûr, le complexe du Ramier et la D2 féminine ont aidé, mais pas seulement. Il faut saluer l’implication de Jean-Michel qui a été et est encore un moteur pour le club. Ce que je remarque de plus en plus, ce sont des éducateurs, des responsables, des dirigeants, des parents, des joueurs qui contribuent à faire grandir le club. Je croise aujourd’hui des joueurs que j’ai entrainés dans les catégories de jeunes, et qui deviennent joueurs seniors, dirigeants ou éducateurs. Cela dénote un certain attachement au club. Il faut continuer dans ce sens-là !

 6/Votre âge, votre situation professionnelle ?

J’ai 34 ans et je suis professeur des écoles